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 Contexte - Obligatoire

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Contexte - Obligatoire Vide
MessageSujet: Contexte - Obligatoire   Contexte - Obligatoire EmptyMer 9 Juin - 8:26

Contexte - Obligatoire Om10
Le 14 Février 1999, chez les Commington


Me détournant de la cuisine, j’apportais les trois gâteaux prévus pour l’anniversaire de mes enfants. Aujourd’hui, nous fêtions les 11 ans de nos triplés. Ce jour là, il y a 11 ans, j’avais fait un beau cadeau de saint Valentin à mon époux, héritier des rois de France, en donnant naissance à des triplées, deux jumelles et un petit garçon. Mes trois rayons de soleil : Manon, Myriam et Camille. Déposant les gâteaux devant mes trois merveilles, je pris un temps avant de regarder l’assemblée : il y a avait du monde aujourd’hui. Même la famille présidentielle était venue. Le benjamin, Riley, était l’ami de Myriam, notre ainée, et elle avait été ravie qu’ils lui fassent la surprise de venir car, après tout, nos deux familles ne s’appréciaient pas vraiment. Il fallait dire que beaucoup craignait la soif de pouvoir de mon époux. Même moi j’avais peur de ce qu’il pourrait faire pour réclamer son héritage dans un pays qui n’est même pas gouverné par la France, notre pays d’origine bien que les enfants soit nés ici, à Ottawa. Chantant la fameuse chanson, j’observais mon ainé. Elle ne semblait pas avoir le cœur à faire la fête contrairement à sa jumelle et son petit frère. Elle qui pourtant passait son temps à sourire, elle avait perdu sa joie de vivre aujourd’hui. Jetant un regard à mon époux, je compris vite pourquoi Myriam se tenait à carreau : mon mari était craint par nos enfants. Il fallait dire qu’il n’hésitait pas à les frapper assez durement quand ils faisaient une chose contraire à l’étiquette française. Je me posais sur ma chaise, attendant que le chef cuisinier ne coupe les gâteaux et ne servent les invités.

La fin de la fête se déroula sans problèmes, les enfants s’amusant comme des enfants et les adultes parlant de chose et d’autre. Mais je sentais bien que mon mari avait quelque chose derrière la tête, je ne savais pas quoi mais je n’aimais pas le voire ainsi, avec ce regard qui disait qu’il cachait bien des choses. Bien décidé à lui parler, je l’entrainais dans notre petit salon privé et le forçait à s’assoir sur une chaise.

« Madame Commington- Mais à quoi tu penses ?
Monsieur Commington- Mais à rien !
-Arrête, je te connais, je sais que quand tu as un tel regard, tu caches des choses. Je suis ta femme alors je tient à ce que tu me dises ce que tu prépares.
-Ne t’inquiète pas, trois fois rien. Une fois cela fait, nous serons vraiment heureux.
-Parce que nous ne le sommes pas aujourd’hui ?
-Nous le serons encore plus. Je fais sa pour que ma famille ait ce qu’elle mérite : de la reconnaissance.
-Mais de quoi…
-Chut, tu comprendras plus tard. »

Sur ces paroles, mon époux se leva et rejoignit la fête alors que les invités commençaient à s’éloigner. Pour ma part, j’aidais les domestiques à ranger la table et les chaises qui étaient un peu éparpillés n’importe où. Je regardais mes enfants. Manon était avec sa cousine, Eloyse, Camille lisait tranquillement dans un coin et Myriam jouait à chat perché avec Riley. Je voulais gardé cette image de famille unie et heureuse aussi longtemps que possible dans mon esprit car je sentais qu’une tragédie allait arriver.

Contexte - Obligatoire Fond_214
Le 18 Janvier 2000, au palais présidentiel


Du jardin me parvenaient les bruits des couverts et des pas des employés s'affairant pour le repas présidentiel. Encore une fois, mon père avait prévu une grosse réception ultra privée réservée au gratin de chez gratin mondain et où, bien entendu, ses enfants étaient juste tolérés pour faire bonne figure. Lassé des bruits du dehors, je me levais pour fermer ma fenêtre quand un mouvement attira mon regard. Tenant à voir de quoi il s'agissait, je me penchais par le balcon et entendit alors la voix de ma petite soeur, Sarah, dans la chambre du dessus.

« Sarah - Hey Riley, y a un carrosse qui s'amène ! Je crois que ta belle au bois dormant vient te chercher !
Lukas - Oh Sarah, ta gueule !
Mais va te pendre Lukas !
Qu'est-ce que tu fous là ? T'as pas d'amis, dégage ! »

Ces deux-là, toujours prêt à s'engueuler. Je préférais rentrer dans ma chambre et ferma la fenêtre derrière moi, histoire de ne pas être pris pour cible à mon tour. Quelqu'un toqua alors à ma porte, tandis que d'en bas, des cris me parvinrent. Décidé à rester insensible au monde qui m'entourait, je ne répondis pas. Et puis quoi encore ?! On ne pouvait même plus être tranquille dans sa propre chambre, c'est un monde ! La voix de ma mère résonna alors dans le palais, alarmante en direction de toute la famille. Elle nous sommait de descendre au plus vite et de n'emporter que le nécessaire avec nous. Mes écouteurs sur les oreilles et un livre dans les mains, je n'entendis que la moitié de ses paroles, celle qui nous disait de descendre. Je restais sourd au bruit. La porte s'ouvrit alors brutalement et ma soeur surgit, une valise à la main et le rouge aux joues.

« Sarah - Riley qu'est-ce que tu fous ? Grouille !
Riley - Hein ?! Qu'est-ce qui se passe ?
Cherche pas, prends tes affaires et viens !
Et mais, le carrosse ?
Bah c'était pas ta belle au bois dormant... »

Empoignant ma valise et fourrant quelques affaires dedans, je ne cherchais pas à en savoir plus. De dehors, quelques voix me parvenaient. Certaines proches et distinctes, d'autres éloignées et inaudibles. Mais je sus une chose, en voyant ma famille ainsi, valise à la main, l'air stressé de mon père et la nostalgie dans les yeux de ma mère : c'était la dernière fois que nous venions ici. Plusieurs personnes entrèrent alors et la famille Commington nous fit face, le père en première ligne. Il décréta d'une voix forte que la monarchie venait d'être rétablie et que mon père, le président d'Ottawa, venait d'être déchu par un coup d'état. Cependant, dans sa grande gentillesse, il nous laissait la vie. Mon regard croisa celui de Myriam, que je n'avais pas revu depuis si longtemps. Ses yeux regardèrent alors le sol, et je pensais alors que l'amitié qui nous liait à une époque était si lointaine et n'aurait jamais de suite.

Contexte - Obligatoire Fond_311
Aujourd'hui, à l'université Harrington


Entrant dans les toilettes, je verrouillais la porte derrière moi. Difficile de passer inaperçu dans une fac quand votre père était le roi du pays… Enfin du royaume maintenant. Dieu que je n’arrivais pas à me faire à mon nouveau mode de vie… Il fallait dire pour ma défense que je n’étais pas spécialement pour le coup d’état qui avait eu lieu onze ans plus tôt, en 2000. Il fallait dire qu’en cette année 2011, la vie n’était facile pour personne à par pour le roi lui-même. Me regardant dans le miroir, j’essayais de voir si mon fond de teint laissait apparaitre les bleus que j’avais sur le cou. Mais rien ne se voyait et j’en étais assez heureuse. La vie n’était plus aussi facile pour tout le monde même la royauté. Mon père régnait d’une main de fer sur la ville d’Ottawa et il valait mieux être dans son camp que dans ses ennemis. Autant vous dire qu’on n’était pas revenu au moyen âge mais presque. Les uniformes étaient de nouveau de rigueur à la fac et le mien me grattait. En pleine hiver, on était obligé de porter des pulls en laine anti-mode, des jupes plissées et des grosses chaussettes blanches dans des petits mocassins, comme dans les années 80. Le truc qui faisait fuir les garçons… Enfin, cela faisait fuir certains car ceux qui en veulent vraiment, ils ne regardent pas l’uniforme.

Sortant des toilettes, je tombais nez à nez avec mon reflet. Manon devait m’attendre depuis un certains temps vu le regard qu’elle me lançait. Récupérant mon sac de cours, je suivais ma jumelle dans les couloirs, ignorant les regards que les hommes me lançaient. Il n’y en avait qu’un qui m’intéressait et il me détestait… Et puis, comment être sur que les hommes vous aime vraiment pour vous ou pour votre argent. Quand vous êtes princesse, c’était une question qui revenait toujours vous hanter. Alors que j’allais entrer dans la salle de classe, Manon me retient d’entrer.

« Myriam- Tu fous quoi là ?
Manon- Attends, tu tiens tant que sa à aller en cours de philo ?
-C’est pas que j’y tient, c’est que j’y suis obligé ! Tu sais que les profs disent tout à papa !
-Ah merde ouai ! Pffff, pas drôle.
-Ah sa non pas drôle comme tu dis. Tu crois qu’on aurait le droit de faire grève?
-Mymy, le droit de grève, papa l’a supprimé. Tu crois que le peuple à son mot à dire ? nan. Et ses filles doivent se la fermer encore plus… »

Nan, ce n’était pas le bon moment pour venir au monde. Tout le monde se plaignait au temps de la présidence de Monsieur Harrington… Mais les portes de l’enfer étaient maintenant ouverte depuis 10 ans… Nous avons tenus jusqu’ici. Et vous, tiendriez vous aussi longtemps ?
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